vendredi 18 avril 2008

GIBOULEES DE PRINTEMPS (suite)

Pardon d'abord pour les coquilles qui défigurent mon texte d'hier...
Sur Hortefeux et Vichy, le Nouvel Obs' d'aujourd'hui apporte une précision. Laurent Wauquiez aurait mis en garde le ministre de l'Identité nationale sur les dégats , "en terme d'image" du choix de Vichy pour accueillir une conférence sur le droit d'asile. Mais M. Wauquiez devrait savoir que Brice Hortefeux est encoreplus radical qu'Henri Guaino concernant le refus de toute "repentance". L'homme qui a osé dire que de nos jours on insistait moins sur ceux qui étaient morts POUR la France que sur ceux qui étaient morts PAR elle a de toute évidence dans le collimateur les propos de Jacques Chirac en juillet 1995. L'ancien chef de l'Etat avait ce jour là présenté des excuses pour le rôle de l'Etat français dans la déportation et l'assassinat, par les nazis, de 75.00o juifs français ou étrangers , entre 1942 et 1945. Serge Klarsfeld affirme que l'esprit de ce geste historique n'est pas remis en cause par Nicolas Sarkozy. On reste cependant dubitatif, quand on sait la proximité entre le Président de la République et son ancien chef de cabinet. Certes il y a l'hommage à Guy Moquet, la commémoration du maquis des Glières. Mais tout cela n'est-il pas réinterprété dans un sens nationaliste et unanimiste qui passe complètement sous silence la collaboration d'Etat et ses crimes . La Milice française du Maréchal Pétain était aux côtés de la Wehrmacht pour pourchasser les maquisards des Glières. Il aurait été bon de le rappeler.

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